Truffes Enceinte : Quels sont les objectifs ?

Mais où prendre l’argent pour tous ces brevets ? Mais qui d’entre nous ayant voyagé ſur nos côtes maritimes, n’a pas apperçu ces miſérables cabanes enfoncées plutôt que bâties dans le ſable, où une pauvre famille n’a pour tout aliment qu’un pain noir & gras ; pour lits ou plutôt pour litière, qu’un peu de roseau ou de jonc, & peut à peine ſous quelques débris de planches attachées au nauffrage, mal aſſemblées, & percées de trous, ſe garantir des rigueurs de la ſaiſon ? Ce peuple que nous sommes ignore même si bien tout ce que ses devanciers immédiats ont fait pour susciter son bien-être que personne ne s’en aperçoit ; personne donc n’en jouit, l’énorme effort est vain et, si les chiffres n’étaient pas là, on pourrait mettre en doute les résultats eux-mêmes et croire qu’il ne s’est rien passé, que le monde fut toujours pareil. On a aussi de lui quelques comédies dont la plus connue est la Mandragore, pièce très-licencieuse, et plusieurs nouvelles, parmi lesquelles on remarque Belphégor, qui a été imitée, ainsi que la comédie précédente, par La Fontaine. Le procureur Suin, tout en condamnant cette œuvre, s’empressa de remarquer qu’elle était du reste écrite par « une femme célèbre » et seulement signée par Gilland

Les hommes, les jeunes gens, les femmes vieilles ou mûres, avec qui nous croyons nous plaire, ne sont portés pour nous que sur une plane et inconsistante superficie, parce que nous ne prenons conscience d’eux que par la perception visuelle réduite à elle-même ; mais c’est comme déléguée des autres sens qu’elle se dirige vers les jeunes filles ; ils vont chercher l’une derrière l’autre les diverses qualités odorantes, tactiles, savoureuses, qu’ils goûtent ainsi même sans le secours des mains et des lèvres ; et, capables, grâce aux arts de transposition, au génie de synthèse où excelle le désir, espèces de truffes restituer sous la couleur des joues ou de la poitrine, l’attouchement, la dégustation, les contacts interdits, ils donnent à ces filles la même consistance mielleuse qu’ils font quand ils butinent dans une roseraie, ou dans une vigne dont ils mangent des yeux les grappes. Au nord de ce Lignon, là où les durs granits font place aux porphyres rouges, bien plus durs encore, les monts Foréziens prennent le nom de Bois-Noirs, qu’ils doivent à des sapins, à des hêtres, à des chênes pressés en sombres forêts

Quand ces dernières paroles furent prononcées, elle aurait voulu être au fond d’un lac. Elle sert d’entrepôt pour le commerce de la partie orient. Il n’en est pas ainsi de moi. Sa froideur se communiqua, pénétra jusqu’à moi : je le suivis en silence et beaucoup plus calme, plus recueilli, plus attentif. Il faisait froid, de plus en plus froid. Libère-le pour moi, je ne peux compter que sur le plus fidèle, fais cela et tu gagneras ma reconnaissance éternelle ainsi que celle de mon époux. Nous rappellerons seulement que ses œufs fournissent le Caviar le plus estimé et que sa moelle épinière, ainsi que celle de l’Esturgeon, fournissent le Vésiga, élément indispensable des Coulibiacs. Et à présent nous allons achever votre quête. Nous venons aussi à cause de l’Equinoxe. Grâce à l’obligeance de M. de Vilmorin, qui l’a conservée dans sa collection, nous avons pu la cultiver et en suivre le développement. Ils burent de l’absinthe, du vermouth, du curaçao, du kirsch, de l’anisette, du rhum, et ils moururent, comme Coupeau, le héros de l’Assommoir, dans toutes les horreurs du delirium tremens. Il prit pour modèle les poëtes italiens, surtout Pétrarque, introduisit dans la poésie espagnole une douceur, une harmonie inconnues avant lui, et employa le premier le vers endécasyllabique

La truffe du chien est bien plus qu’un simple organe olfactif, c’est un outil essentiel pour la communication et l’interaction de l’animal avec son environnement. ’est qu’une étable fangeuse à côté du palais que je me suis élevé ; ma garde-robe est mieux montée que la tienne, Héliogabale, et bien autrement splendide. Ne vaudrait-il pas mieux qu’elles quittassent leurs cadres et vinssent s’épanouir sur mes épaules ? Mes cirques sont plus rugissants et plus sanglants que les vôtres, mes parfums plus âcres et plus pénétrants, mes esclaves plus nombreux et mieux faits ; j’ai aussi attelé à mon char des courtisanes nues, j’ai marché sur les hommes d’un talon aussi dédaigneux que vous. Ma première sensation devant une de ces têtes merveilleuses dont le regard peint semble vous traverser et se prolonger à l’infini, est le saisissement et une admiration qui n’est pas sans quelque terreur : mes yeux se trempent, mon cœur bat ; puis, quand je suis un peu familiarisé avec elle, et que je suis entré plus avant dans le secret de sa beauté, je fais une comparaison tacite d’elle à moi ; la jalousie se tord au fond de mon âme en nœuds plus entortillés qu’une vipère, et j’ai toutes les peines du monde à ne pas me jeter sur la toile et à ne pas la déchirer en morceaux

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