’on voyait jadis près de la caserne du Prince-Eugène, et qui ressemble à ces maigres surtouts où les ménagères de province excellent à étager les petits pots de crème. Ces trois marchés, où affluait, à jours désignés, toute la viande sur pied destinée à l’alimentation de Paris, fonctionnaient il y a peu de temps encore ; celui de Poissy n’a pas perdu toute son importance, et de vieilles habitudes traditionnelles y ramènent encore quelques marchands. Il m’a semblé que certains animaux visiblement affaiblis et souffrants étaient attachés à part comme s’ils n’avaient plus aucune prétention à devenir viande de boucherie et se résignaient d’avance aux humiliations de l’équarrissage. Certaines espèces de pain de nos environs avaient jadis une grande réputation ; on sait que le pain de Gonesse était considéré comme le meilleur de tous ceux qui se fabriquaient en France ; cette vieille renommée semble ne plus subsister aujourd’hui, et les arrivages de pain extérieur n’apportent qu’un appoint insignifiant aux quantités que Paris absorbe chaque année. Tout le monde sait qu’un ferment est nécessaire pour faire lever la pâte, c’est-à-dire pour développer en elle du gaz carbonique qui la gonfle, la perce de petites cavités nombreuses, la rend légère, nourrissante et digestive
Dans la lettre à Maurice, datée du 15 août, nous trouvons un peu plus de détails sur le train provincial et épicier de la « société cambrésienne » en général, et de leurs hôtes en particulier, avec la remarque qu’il y « aurait de bonnes scènes de mœurs de province à faire sur l’intérieur de nos hôtes, bonnes gens, excellents, mais gendarmes ! Il semble cependant qu’elles pourraient être plus complètes et mieux aménagées à l’intérieur. Quelques jours plus tard, malgré le peu d’empressement qu’Albertine avait mis à nous présenter, je connaissais toute la petite bande du premier jour, restée au complet à Balbec (sauf Gisèle, qu’à cause d’un arrêt prolongé devant la barrière de la gare, et un changement dans l’horaire, je n’avais pu rejoindre au train, parti cinq minutes avant mon arrivée, et à laquelle d’ailleurs je ne pensais plus) et en plus deux ou trois de leurs amies qu’à ma demande elles me firent connaître. Avant que la vente soit commencée, ces numéros réunis sont tirés au sort et désignent les places réservées
Notre activité essentielle est la production de la truffe noire truffes blanches fraîches Tuber Borchii melanosporum. Arnica. – L’arnica est le remède le plus couramment employé peut-être, aussi bien à la ville qu’à la campagne, surtout quand on a des enfants : coups, blessures, contusions, écorchures, brûlures sont les petits accidents les plus communs de la vie courante. Ne pas s’arrêter avant que les mouvements respiratoires soient complètement rétablis ; surtout ne pas se décourager. On recommande le pain ordinaire, les viandes saignantes, rôties, grillées, le jus de viande, la viande pressée, hachée, la viande crue, le bouillon de bœuf, les légumes verts surtout le cresson, les fruits de toutes sortes. Œufs des Viveurs. – Froids : Affranchir du dessous des œufs mollets cuits pendant 7 minutes, et les enrober de sauce de Homard à l’Américaine liée à la gelée. Préparer également 10 œufs durs qui seront coupés aux deux tiers de leur hauteur, vidés du jaune, et garnis de caviar dressé en petite pyramide émergeant de l’œuf. Dans les deux degrés suivants, la peau est entamée dans son épaisseur, et il se forme ce qu’on appelle des escarres, plaques plus ou moins épaisses de peau mortifiée. Ne pas le prendre avec de l’eau qui détruirait son action absorbante
Toute ma consolation, et ce qui me flatte le plus, c’est que vous m’estimez au nombre de vos amis. Monsieur votre neveu m’a dit, répondit la marquise à Popinot, combien vous aviez d’occupations, et je sais déjà que vous êtes assez bon pour vouloir cacher un bienfait, afin de dispenser vos obligés de la reconnaissance. C’est le parfum intense de la truffe qui aromatise vos plats, Il n’est donc pas nécessaire d’en utiliser une grande quantité. La nature en signalant son excessive libéralité envers les pommes de terre, ne leur a pas donné une constitution capable de résister à toutes les intempéries, & quoiqu’elles puissent soutenir assez long-temps les effets de la pluie & du froid, de la sécheresse & de l’humidité, l’action de la grêle, des brouillards & des vents, ces accidens ont cependant une influence plus ou moins marquée sur le produit & la qualité de la récolte ; mais, toutes choses égales d’ailleurs, les racines avortent moins que les grains ; il y a peu d’exemples à citer qu’on ait été forcé de recommencer la plantation des racines, ou qu’elles aient entièrement manqué : car, lorsqu’une des époques de la végétation des grains n’a pas été heureuse, la saison ensuite a beau être favorable, tout est dit, ils sont chétifs ou peu abondans, au lieu que si la pomme de terre a langui dans fructification à cause du hâle, les pluies chaudes & abondantes qui surviennent, font bientôt tout réparer